mercredi 4 juillet 2012

Arrivée en Espagne

Mardi 26 juin 2012,

Après 8 jours de mer , nous arrivons au lever du jour surla cote espagnole avec l'intention de relacher quelques jours à Vilagarcia au fond de la ria de Arosa.
L'arrivée est grandiose sous petite brise et avec un lever de soleil qui nous rechauffe.



 
Pour ne pas arriver de nuit nous réduisons notre allure et roulons le génois....             



L'entrée de la ria de Arosa est large et sur chaque rive phares et sémaphores guident le navigateur. 
La remontée de la ria de Arosa, encombrée de parcs à moules et de
bateaux de peche, est un vrai bonheur, malgré une fraicheur qui nous surprend.           
              

 






ramassage des moules
 

la marina de vilagarcia


mardi 3 juillet 2012

Quelques photos de notre traversée en Atlantique




Du 15 au 26 Juin nous avons vogué en Atlantique depuis Brest , en direction du Sud Ouest puis du Nord Est, 400 miles avant d'arriver sur la cote espagnole de la Galice dans la ria de Arosa.
    Ci dessous quelques photos de mer et de la vie à bord...


Traversée du golfe de Gascogne, de la grisaille, de la bruine et pas de vent

           



                                                               heureusement, nous avons de la compagnie





                         belle soirée et bon vent ce ne sera pas touours le cas 

 

lever de soleil le 3° jour
               


ça commence à fraichir

  
Vie à bord :

à table, on ne s'ennuie pas!

Patrick, toujours en train de bricoler et...
 

parfois de se laver,  au savon d'eau de mer : efficacité garantie!

Nous aimons le confort...


Peu de rencontres sur notre route, alors quand c'est le cas, nous mettons le nez dehors!



Petit déjeuner dans le cockpit après une nuit pas trop agitée:

lundi 2 juillet 2012

Récit d'une traversée écourtée

Mardi 19 juin 2012

lever de soleil dans le golfe de Gascogne
Pas de vent et nuit calme; notre routeur hier
nous détournait vers la Corogne,
notamment pour faire du fuel
car nous marchons au moteur,
mais finalement nous marchons
vent arrière dans le 230° (notre route est au 240°) donc nous ne relachons plus à la Corogne.






Mercredi 20
Depuis hier un ballet de dauphins nous accompagne, tourne autour du bateau et joue avec l'étrave; ils font des bonds prodigieux, comme s'ils voulaient se faire admirer... les prendre en photos occupe! 

   


 
coucher de soleil, du vent arrive dans la nuit
les dauphins nous occupent!

Au final, beaucoup de manoeuvres dans la journée avec le matin installation du tangon et du spi et l'aprem de la trinquette que nous arisons en prévision du coup de vent qui doit nous
arriver dans la nuit...

Mais la fin de journée et ledébut de nuit seront paisibles.

Alain et Patrick penchés sur les routes à suivre ou à ne pas suivre...

Jeudi 21
Ambiance morose au petit matin; nous avons été bien chahutés toute la nuit avec le vent qui s'est levé vers minuit dans le nez hélas et des quarts à deux pour éventuellemnt réduire davantage; deux ris et trinquette arisée se sont malgré tout révélés de trop et nous avons beaucoup bouchonné...
Nous tergiversons sur la route à prendre.
Nous avons le choix entre poursuivre notre route en tirant des bords avec,
d'après notre routeur, 
un vent de 15/20 noeuds pendant 4/5 jours....
dur, dur... ou passer sous l'anticyclone
cad le contourner par le sud
en espérant des vents portants,
ce qui est sans doute plus long
mais nous épargnerait des conditions difficiles.
C'est finalement ce que nous choississons
en milieu de journée et sur les conseils
de notre routeur,
nous tirons au sud/ sud-est
pour chercher des vents portants.
                           


On essaye toute la garderobe de Saffire pour avancer...

Vendredi 22
Nuit calme donc et au réveil
c'est presque pétole, nous avançons à 2/3 noeuds: à cette vitesse nous atteindrons lesAçores dans...2 mois! et nous n'avons qu'une centaine de litres de fuel.
Nous sortons toute la garde robe du bateau
en essayant de combiner spi, génois et gd voile; le résultat n'est guère concluant hélas.
Après discussions et hésitations nous décidons vers 17h d'abandonner : les fichiers de vent nous donnent 5/6 jours quasiment sans vent pour essayer de contourner la bulle puis il faut remonter face au vent dans l'ouest pour atteindre les Açores, avec semble-t-il une belle dépression....
Direction donc la cote espagnole.... à 200 miles, que nous atteindrons en deux jours le dimanche matin.

Les voiles sont-elles bien réglées?
 Ce sera une belle traversée au portant, reposante, mais avec pour nous trois une réelle décepion que nous noyerons dans de longs apéros...

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dimanche 1 juillet 2012

Nous sommes à Vilagarcia

Notre beau projet a hélas échoué : des conditions météo compliquées nous ont fait abandonner notre périple la semaine dernière, à 200 miles des cotes portugaises à la latitude de Lisbonne, en raison de risques de pétole importants alors que nous n'avions pas assez de fuel. C'est donc la mort dans l'ame que nous avons rejoint en 2 jours Vilagarcia, une sympathique petite ville espagnole dans la ria de Arosa.
Ci dessous quelques photos de cette traversée de 7 jours, qui ne fut de tout repos que sur la fin.
Je reviendrai plus tard sur les raisons de notre abandon.



Lundi 18 juin
Nous sommes donc en route depuis hier ; l’après-midi et le début de la nuit ont été bien glauque avec une pluie persistante et un vent un peu mollasson toujours dans le nez quinous a contraint à tirer des bords : mais nous nous sommes offerts une belle distraction en passant à la tombée de la nuit à travers la chaussée de Sein par la passe d’Armen, au pied due ce phare dont la construction et l’histoire ont inspiré tant de romanciers, notamment Anatole Le Braz ; un endroit bien mal pavé où, même par temps calme ce qui était le cas, les tourbillons sont impressionnants. Mais Alain à la barre n’a pas l’air si malheureux… 
1er jour : passage par la passe d'Armen par calme plat 


Le phare d'Armen qui déborde la chaussée de Sein
et que nous n'avons jamais passé de si près
 
Passé ce chenal, nous nous sommes tout de même « mis à table » autour d’un poulet/ratatouille (faite maison) : hé  oui… le bord est une bonne table…
Aujourd’hui lundi, le soleil nous rend plus optimistes bien que nous soyons encore au près avec 10/15 nœuds de vent, allure bien inconfortable et fatigante à la longue….A midi notre cap nous mettait à Bayonne !

samedi 16 juin 2012

Nous partons demain!

Ca y est! le départ est donc décidé demain vers 14h (nous attendons le courant favorable pour sortir de la rade de Brest et passer le raz de Sein) et nous venons d'ouvrir une bouteille de champagne pour feter ce  départ avec des voisins de pontons qui étaient aux Acores il y a peu de temps et que nous retrouverons peut-etre là bas.. 
La météo est un peu compliquée avec des dépressions qu'il va falloir contourner et des zones  de calme plat qu'il nous faut aussi éviter car nous n'avons que 3 jours de fuel... les deux hommes du bord se perdent en conjecture et je les laisse bien volontiers faire....
l'avitaillement est important!! illustration des quelques reserves du bord... au fond, l'un des cubi...
L'avitaillemnt est terminé et Patrick, arrivé cet après-midi ,s'inquiète de ce qu'il n'y ait que deux bouteille de wisky à bord... il est d'ailleurs arrivé avec une belle cargaison de vin et autres douceurs...
Cédric, notre neveu, julie et leurs enfants sont venus nous rendre visite avant notre départ

jeudi 14 juin 2012

De Dinard à Brest : 4 jours de navigation finalement pas trop dure


Mardi 12 juin
Nous sommes arrivés à Brest après une bien belle journée : au sortir de l'Abervrach, l'un des aber les plus connus de cette cote déchiquettée et bordée de semis de roches, nous avons pu embouquer le chenal de Portsall. C'est un chenal célèbre pour avoir vu l'Amoco Cadiz y provoquer la marée noire du siècle et qui ne spratique que par temps calme et mer belle : superbe navigation donc au ras des cailloux et au portant avant de descendre le chenal du Four.

 

Le phare de la pointe Saint Matthieu et la tourelle des Vieux Moines
qui déborde la pointe Nord du Finistère
 
 

Le phare du petit Minou qui marque l'entrée de la rade Brest
 

Le phare du Four par temps bien calme
 


De beaux cailloux, plus sympathiques par beau temps que sous les grains....
 Lundi 11 juin
Enfin du beau temps ! nous sommes arrivés à l’Abervrach en milieu d’aprem après une navigation  facile, avec départ le matin de Trébeurden sous le soleil mais au moteur, puis sous spi après avoir passé le chenal de Batz avec le courant.   





Entrée de l'Abervrach avec
le phare de l'ile Vierge et celui de
l'ile de wrach
 
Sous spi, et au fond le phare de l'ile Vierge, l'un des plus puissants de la Manche
 





Le phare de l'ile de Batz en face de Roscoff
  
départ de Trébeurden avec le soleil mais sans vent
 Dimanche 10 juin
La France vote et nous sommes au moteur sous une bruine tenace ; le vent annoncé (d’ouest) n’est pas là et, de fait, c’est plus reposant comme ça plutôt que de devoir tirer des bords contre le vent. Ci-dessous, photos des Héaux de Bréhat, grand phare qui déborde un plateau rocheux dont les abords sont parmi les plus dangereux de la Bretagne Nord en raison de très violents courants, ainsi que les roches environnantes.

les Héaux de Bréhat, un coin bien mal pavé!



le sillon de Talbert (que certains connaissent bien) par une belle grisaille....

Samedi, après une navigation ennuyeuse avec un vent très irrégulier en force et en direction,  nous avons passé notre première nuit à bord échoués dans notre mouillage favori de la Chambre à Bréhat (voir photos dans les archives du blog). Et en prime nous avons eu la chance d’être invité à diner chez Laurence et Michel arrivés de Paris le matin même;  leur petit fils de 12 ans qui vit sur l'ile, va en classe tous les jours à Paimpol en prenant le bateau et surtour aime ses « combats » avec les bars de 3 kilos : ses conseils avisés pour nos futures pêches nous serons surement bien utiles!

Ce soir à Trébeurden, on se croirait au mois de décembre avec un  froid glacial (heureusement nous avons du chauffage) et une suite de grains plus violents les uns que les autres….c’est assez lugubre et Alain  "cherche soleil désespérément" depuis quelques jours. Compte tenu de la météo, vous n’aurez pas de photo de Trébeurden « en live » mais en différé : celle prise l’année passée au cours de la remontée de Saffire de Brest à dinard….

La plage de Trebeurden par beau temps(en juin dernier)! nous ne l'avons pas vue ainsi...

 








 
 






 
 

mercredi 6 juin 2012

Pourquoi les Açores?


Au retour d'Ecosse l'année passée, et malgré un temps plutot clément, il nous avait manqué chaleur et soleil...et aux abords de la Bretagne Nord, à une distance "raisonnable" de Dinard, notre port d'attache, ce n'est pas ce qui est le plus fréquent....

D'où l'envie de descendre plus au Sud; par ailleurs une traversée "océanique" nous a toujours tenté (moi sans doute plus qu'Alain), sans pour autant disposer d'assez de temps jusqu'à présent pour naviguer si loin. Enfin certains amis nous ont "vendu" les Açores comme étant l'une de leurs plus belles escales au retour de traversées oceaniques. Les Açores nous ont donc semblé une destination séduisante.

L'archipel des Açores est situé dans l'Atlantique Nord à 800 miles (1500 km) à l'ouest des cotes du Portugal et à 1800 miles des cotes de l'Amérique. Il  est composé de 9 iles, principalement volcaniques, qui s'étendent sur 600 km. Nous trouverons donc un climat océanique avec des vents d'ouest dominants, mais avec (en principe) quelques degrés de plus que chez nous.... 
Ces iles ont été découvertes "officiellement" en 1427 par les portugais mais les phéniciens y auraient laissé des traces de passage....Elles étaient désertes et le peuplement par les portugais débute en 1439.
L'histoire des Açores est étroitement liée à celles des traversées atlantiques, en raison de leur position comme escale pour les bateaux qui viennent du continent américain, principalement du Brésil et d'Amérique centrale, et qui y déchargent or, épices et autre richesses pour que d'autres navires les embarquent vers l'Europe.
Au XIX° siècle, le guerre fait rage entre Terciera et San Miguel, l'actuelle capitale. Au XX° siècle l'archipel rentre dans l'ère industrielle avec le premier cable qui relie Faial au reste du monde. Pendant le seconde guerre mondiale, les Açores occupent une position stratégique et les alliés intallent une base à Tercira, que les américains n'ont pas encore quitté.
Aujourd'hui les Açores accueillent plus de touristes par mer que par air (parait-il) car elles sonr sur la route des navigateurs qui reviennent des Antilles.



En avant gout, ces quelques photos glanées sur internet:

l'ile de Pico avec son sommet à 2350m, le point culminant de l'archipel

Les lacs de Flores et ses hortensias bleus.
 
Nous partons donc de Dinard samedi avec objectif Brest en fin de semaine prochaine, malgré une météo pour l'heure excécrable.
Patrick nous y rejoint pour faire avec nous la traversée Brest-les Açores, que nous devrions atteindre  10/12 joursplus tard.
Saffire est pret, chargé de nourritures terrestres et intellectuelles et de matériel de peche puisqu'il faudra bien se nourrir...et pour l'instant tout marche!
Alain s'inquiète de ce que la ligne de flottaison est presque sous l'eau....
Terciera, l'ile la plus plus peuplée et la plus étendue