Portosin et Noia, jolie ballades et vieille ville

 21 juin, nous décidons de remonter.... les météo sont mauvaises sur les 10 jours à venir, et elles nous tromperont! Nous repassons donc à la voile, avec un vent d'ouest(!!)le cabo Corrubedo pour rentrer dans la baie de Muros; belle nav au près bon plein sur mer houleuse et nous tirons deux grands bords.

La marina de Portosin nous accueille, avec un cadeau, une bouteille de vin blanc! mais la ville est un peu morte et nous devrons attendre le lendemain pour trouver un bon resto. Belle ballade dans les pins et les eucalyptus et retrouvailles avec Brigounette pour apéro et diner.

la marina de Portosin, très exposée au vent de NE

Jolie ballade et vue sur le port et la ria

Au fond Muros

De Portosin, nous prenons un car pour Noia, très jolie petite ville de pêcheurs, bien conservée et bien restaurée avec un vieux quartiers de belles maisons. Comme toujours pas grand monde, nous déjeunons dans un bon resto au pied de la vieille église, il fait presque chaud et nous apprécions le soleil!

La mairie, un ancien couvent dont le cloitre est hélas fermé

Les bistrots attendent les touristes qui se font rares

Les pierres tombales des prélats d'autrefois, du XII°?

La mairie, avec derrière de belles maisons 

des ruelles décorées avec des bouteilles en plastic colorées

La ria de Arousa sous des trombes d'eau

 Nous partons de Muros le samedi 19 juin pour la ria de Arousa. 33 miles parcourues partie au moteur et à la voile une fois dans la ria. Nous passons par le canal de Sagrès, passage un peu étroit et caillouteux mais nous sommes au moteur sans vent et sans houle.

 Le ciel est gris, nous ne nous arrêtons pas dans les jolis mouillages de cette baie et rejoignons la marina de Villa Garcia de Arousa, qui nous déçoit beaucoup : installations vieillottes, accueil moyen. Nous y restons le dimanche avec des trombes d'eau...pour repartir le lundi. 

le canal de Sagres, sans houle.

des trombes d'eau nous tombent dessus

avec des lumières étonnantes

 
 La jolie Isla Rua au milieu de la ria, toujours sous la grisaille.

 

Muros, jolie ville avec ses vielles maisons et ses ruelles pavées.

 Partis de la petite baie de Corbucion, sous le cap Finisterre, nous parcourons les 20 miles qui nous séparent de la baie de Muros au galop! vent arrière génois tangonné, nous terminons avec 3 ris génois très roulé et des rafales à 28/30 noeuds...  Mais le bateau est bien stable et nous arrivons à Muros à 12h30 sous la pluie qui s'installe pour l'après midi.

Encore une vieille ville avec des rues étroites, 

des maisons anciennes parfois restaurées, 

souvent mal entretenues voire en ruines, 

et des élégants balcons en fer forgé.

                                                                                 

Toujours de belles églises

Jolie ballade au dessus de la ville dans une foret d'eucalyptus 

Vue de la ville et du port

 

 

                                      Et des clochetons un peu partout

passage du Cap Finisterre

 Le 16 juin nous passons au moteur le cap Finisterre que nous contournons en remontant dans la ria de Corcubion jusqu'à l'enselada del sardiniero, jolie baie bordée d'une plage à 3 miles du cap. 

La remontée vers cette baie se fait sur mer plate avec une petite risée de 10/12 noeuds qui nous ravit.

 Nous y passons une nuit tranquille avec le soir une houle un peu gênante mais qui ne durera pas. Le temps se gâte hélas.

Le cap sous toutes les coutures.

108 mètres de haut avec un phare à 140m. portant  à 23 miles.

Descente vers le sud avec du vent du nord

 Le 13 juin nous commençons notre descente vers les rias de la Galice avec une première nuit à Corme, mignon petit port protégé par une courte jetée mais avec deux baies bien abritées ourlées de belles plages. Une jolie promenade longe la mer pour rejoindre le village, assez pauvre, mais une placette offre deux bistrots animés, c'est Dimanche.

Le cap Villano entre Corme et Muxia;
nous roulons génois tangonné, 10/12 noeuds de vent

Notre mouillage à Corme, idylique, sur fonds de sable de bonne tenue

et nous sommes seuls.

Vingt miles plus au sud nous rentrons dans la baie de Camarinas par un bon vent de 15/20 noeuds de nord. Etape confortable, vent arrière tangonné.
La marina de Muxia nous héberge pour deux nuits.


La marina est vide....et nous bricolons.



La punta de la Barca avec son église gigantesque et bien laide....
au fond le cap Villano.

 

La Corogne, deux jours de vent d'Est à 20/30 noeuds

 La Marina Coruna nous accueille avec le soleil mais le vent ne faiblira pas pendant deux jours. Nous les mettons à profit pour faire du tourisme et revoir cette ville pleine de charme avec son vieux quartieret ses ruelles pavées. La ville est déserte, covid oblige, et tout le monde est masqué... 

La jolie place Azcarraba plantée de superbes platanes et bordée
de sympathiques bistrots; lieu de passage obligé
 pour aller dans la ville moderne. Le resto el Contoncillo est tenu
par un haïtien qui parle un français parfait.

une des nombreuses églises...

L'église de la place de la constitution, un petit bijou.

La Torres Hercules, le plus vieux phare du monde, romain, haut de 100m.

La place santa Pita, déserte!

Vivero, Ceidera, Ares

 Vivero nous héberge deux jours et nous retrouvons avec plaisir cette petite ville animée avec ses ruelles pittoresques, ses places colorées et le marché aux poissons à coté du port.

Nous montons au belvedère de San Roque, petite ballade bien nécessaire pour se dégourdir après 53 heures de traversée.

L'étape suivante sera Cedeira, grande baie ouverte sur le nord bordée d'une belle plage, 25 miles à l'ouest, et, hélas, de vilains immeubles. Le soleil est là mais le vent du nord rafraichit beaucoup l'atmosphère n'est pas à la baignade. Belle navigation  avec une petite brise d'Est. 

                                        La baie de Ceidera, avec sa plage et ses immeubles.

le passage du cap Ortegal au portant

La baie d'Ares à 10 miles à l'Est de la Corogne, nous y passerons la nuit.

Une traversée de 53 heures....

A peine arrivés à Sein le 1er juin, nous surveillons             

la météo pour programmer notre traversée du Golfe : 

Il n'y a guère de vent depuis quelques jours et les

 jours à venir n'en prévoient guère plus, voire plutôt

 moins... Attendre encore?

 Et non, plus nous attendons moins nous aurons 

de vent ; donc mercredi, décision est prise de partir

 tout de suite malgré le crachin et la grisaille :

 Sein est envahi d'une brume tenace, guère

 encourageante... Nous roulerons toute la journée

 au moteur sous bruine et ciel plombé, avec de

 rares moments de voile et la nuit ne sera guère

 mieux avec quelques manoeuvres inutiles pour

 essayer de marcher à la voile.La journée de Jeudi

 sera moins pénible avec dès le matin une légère 

brise de vent arrière puis de travers, nous

 marcherons même jusqu'à 7/8miles!jusqu'en 

milieu d'apres-midi. Nuit au moteur et arrivée

 à Vivero (30 miles de moins que pour La Corogne) 

vendredi 6 à 17H. Nous aurons parcouru 

293 miles en 53heures dont 41 au moteur.... hélas
L'arrivée à Vivero se fera tout de même sous voile et sous un beau soleil.

C'est reparti! Vers l'Espagne? Et oui!

 Jeudi 27 Mai, tout juste vaccinés de la deuxième dose d'Astra Zeneca, nous quittons notre mouillage avec un programme établi : ce sera l'Espagne, l'Angleterre étant fermée...En 4 jours nous nous retrouvons à Brest puis à Sein d'où nous décidons de traverser le Golfe.

1ère nuit à Bréhat, étape de 40 miles, au moteur en 5h.  avec du bon jus de grands coeff.

Echouage de nuit, confortable. 

2ème nuit à Batz, que nous atteignons en 6h, au moteur encore; nous embouquons le chenal de Batz au plus bas de la marée et nous n'aurons à certains passage que 1m.... mais nous passons! 

3ème étape, l'Abervrach, et 4ème étape Brest : enfin de la voile, nous déboulons vent de travers puis vent arrière le chenal du Four pour passer la pointe Saint Matthieu avant le renverse. L'arrivée à Brest sera plus longue, car le vent nous a oublié... 

le phare de la pointe Saint Matthieu à l'entrée du goulet de Brest

Le phare de l'île Vierge à l'entrée de l'Abervrac'h

 

Nous terminons notre sortie du territoire national par un stop à Sein, notre île favorite, où bien sûr nous prendrons l'apéro sur le quai des français libres