samedi 16 juin 2012

Nous partons demain!

Ca y est! le départ est donc décidé demain vers 14h (nous attendons le courant favorable pour sortir de la rade de Brest et passer le raz de Sein) et nous venons d'ouvrir une bouteille de champagne pour feter ce  départ avec des voisins de pontons qui étaient aux Acores il y a peu de temps et que nous retrouverons peut-etre là bas.. 
La météo est un peu compliquée avec des dépressions qu'il va falloir contourner et des zones  de calme plat qu'il nous faut aussi éviter car nous n'avons que 3 jours de fuel... les deux hommes du bord se perdent en conjecture et je les laisse bien volontiers faire....
l'avitaillement est important!! illustration des quelques reserves du bord... au fond, l'un des cubi...
L'avitaillemnt est terminé et Patrick, arrivé cet après-midi ,s'inquiète de ce qu'il n'y ait que deux bouteille de wisky à bord... il est d'ailleurs arrivé avec une belle cargaison de vin et autres douceurs...
Cédric, notre neveu, julie et leurs enfants sont venus nous rendre visite avant notre départ

jeudi 14 juin 2012

De Dinard à Brest : 4 jours de navigation finalement pas trop dure


Mardi 12 juin
Nous sommes arrivés à Brest après une bien belle journée : au sortir de l'Abervrach, l'un des aber les plus connus de cette cote déchiquettée et bordée de semis de roches, nous avons pu embouquer le chenal de Portsall. C'est un chenal célèbre pour avoir vu l'Amoco Cadiz y provoquer la marée noire du siècle et qui ne spratique que par temps calme et mer belle : superbe navigation donc au ras des cailloux et au portant avant de descendre le chenal du Four.

 

Le phare de la pointe Saint Matthieu et la tourelle des Vieux Moines
qui déborde la pointe Nord du Finistère
 
 

Le phare du petit Minou qui marque l'entrée de la rade Brest
 

Le phare du Four par temps bien calme
 


De beaux cailloux, plus sympathiques par beau temps que sous les grains....
 Lundi 11 juin
Enfin du beau temps ! nous sommes arrivés à l’Abervrach en milieu d’aprem après une navigation  facile, avec départ le matin de Trébeurden sous le soleil mais au moteur, puis sous spi après avoir passé le chenal de Batz avec le courant.   





Entrée de l'Abervrach avec
le phare de l'ile Vierge et celui de
l'ile de wrach
 
Sous spi, et au fond le phare de l'ile Vierge, l'un des plus puissants de la Manche
 





Le phare de l'ile de Batz en face de Roscoff
  
départ de Trébeurden avec le soleil mais sans vent
 Dimanche 10 juin
La France vote et nous sommes au moteur sous une bruine tenace ; le vent annoncé (d’ouest) n’est pas là et, de fait, c’est plus reposant comme ça plutôt que de devoir tirer des bords contre le vent. Ci-dessous, photos des Héaux de Bréhat, grand phare qui déborde un plateau rocheux dont les abords sont parmi les plus dangereux de la Bretagne Nord en raison de très violents courants, ainsi que les roches environnantes.

les Héaux de Bréhat, un coin bien mal pavé!



le sillon de Talbert (que certains connaissent bien) par une belle grisaille....

Samedi, après une navigation ennuyeuse avec un vent très irrégulier en force et en direction,  nous avons passé notre première nuit à bord échoués dans notre mouillage favori de la Chambre à Bréhat (voir photos dans les archives du blog). Et en prime nous avons eu la chance d’être invité à diner chez Laurence et Michel arrivés de Paris le matin même;  leur petit fils de 12 ans qui vit sur l'ile, va en classe tous les jours à Paimpol en prenant le bateau et surtour aime ses « combats » avec les bars de 3 kilos : ses conseils avisés pour nos futures pêches nous serons surement bien utiles!

Ce soir à Trébeurden, on se croirait au mois de décembre avec un  froid glacial (heureusement nous avons du chauffage) et une suite de grains plus violents les uns que les autres….c’est assez lugubre et Alain  "cherche soleil désespérément" depuis quelques jours. Compte tenu de la météo, vous n’aurez pas de photo de Trébeurden « en live » mais en différé : celle prise l’année passée au cours de la remontée de Saffire de Brest à dinard….

La plage de Trebeurden par beau temps(en juin dernier)! nous ne l'avons pas vue ainsi...

 








 
 






 
 

mercredi 6 juin 2012

Pourquoi les Açores?


Au retour d'Ecosse l'année passée, et malgré un temps plutot clément, il nous avait manqué chaleur et soleil...et aux abords de la Bretagne Nord, à une distance "raisonnable" de Dinard, notre port d'attache, ce n'est pas ce qui est le plus fréquent....

D'où l'envie de descendre plus au Sud; par ailleurs une traversée "océanique" nous a toujours tenté (moi sans doute plus qu'Alain), sans pour autant disposer d'assez de temps jusqu'à présent pour naviguer si loin. Enfin certains amis nous ont "vendu" les Açores comme étant l'une de leurs plus belles escales au retour de traversées oceaniques. Les Açores nous ont donc semblé une destination séduisante.

L'archipel des Açores est situé dans l'Atlantique Nord à 800 miles (1500 km) à l'ouest des cotes du Portugal et à 1800 miles des cotes de l'Amérique. Il  est composé de 9 iles, principalement volcaniques, qui s'étendent sur 600 km. Nous trouverons donc un climat océanique avec des vents d'ouest dominants, mais avec (en principe) quelques degrés de plus que chez nous.... 
Ces iles ont été découvertes "officiellement" en 1427 par les portugais mais les phéniciens y auraient laissé des traces de passage....Elles étaient désertes et le peuplement par les portugais débute en 1439.
L'histoire des Açores est étroitement liée à celles des traversées atlantiques, en raison de leur position comme escale pour les bateaux qui viennent du continent américain, principalement du Brésil et d'Amérique centrale, et qui y déchargent or, épices et autre richesses pour que d'autres navires les embarquent vers l'Europe.
Au XIX° siècle, le guerre fait rage entre Terciera et San Miguel, l'actuelle capitale. Au XX° siècle l'archipel rentre dans l'ère industrielle avec le premier cable qui relie Faial au reste du monde. Pendant le seconde guerre mondiale, les Açores occupent une position stratégique et les alliés intallent une base à Tercira, que les américains n'ont pas encore quitté.
Aujourd'hui les Açores accueillent plus de touristes par mer que par air (parait-il) car elles sonr sur la route des navigateurs qui reviennent des Antilles.



En avant gout, ces quelques photos glanées sur internet:

l'ile de Pico avec son sommet à 2350m, le point culminant de l'archipel

Les lacs de Flores et ses hortensias bleus.
 
Nous partons donc de Dinard samedi avec objectif Brest en fin de semaine prochaine, malgré une météo pour l'heure excécrable.
Patrick nous y rejoint pour faire avec nous la traversée Brest-les Açores, que nous devrions atteindre  10/12 joursplus tard.
Saffire est pret, chargé de nourritures terrestres et intellectuelles et de matériel de peche puisqu'il faudra bien se nourrir...et pour l'instant tout marche!
Alain s'inquiète de ce que la ligne de flottaison est presque sous l'eau....
Terciera, l'ile la plus plus peuplée et la plus étendue