Ribadéo : nous retrouvons les Courlon

En revenant de Saint Jacques de Compostelle où nous sommes allés accueillir les Courlon, nous faisons des orgies de cerises ! les premières depuis l'année dernière.

Comme je n'arrive pas à charger mes photos, je vais raconter  nos navigations des jours précédents; de Viveiro nous avons essayé jeudi de rejoindre la Corogne à 50 miles, que les Courlon pouvaient rejoindre facilement de l'aéroport de Saint Jacques; nous avions le vent dans le nez mais comptions tout de même passer... mais la mer était très dure et le vent est montée jusqu'à 25/30 noeuds, si bien que nous avons fait demi-tour hélas!
Et nous avons changé nos plans en décidant d'aller dans l'Est : la météo des jours suivants est très mauvaise pour passer le cap Finistère: 30 à 40 noeuds toute la semaine,
donc on ne passe pas!

Et de Viveiro nous gagnons le  vendredi Ribadéo, très joli petit port animé à 30 miles dans l'est. c'est de là que nous louerons une voiture pour aller chercher les Courlon à St Jacques

Bonjour l'Espagne, sous la pluie

Sauzon à Belle-Ile d'où nous sommes partis pour traverser le Golfe

Nous sommes arrivés hier soir à Viveiro (50 miles à l'est de la Corogne)   après 55 heures de traversée à peu près tranquille: bon vent au départ et à l'arrivée mais avec des grains à répétition, et au milieu du golfe, 20 h de moteur, , avec un bateau qui roulait sur une forte houle d'ouest....
  

Arrivée sur la cote espagnole, des nuages noirs surplombent des falaises peu avenantes...
mais sous le soleil ça doit etre superbe!


En Espagne, nous trouvons les mêmes conditions climatiques qu'en Bretagne Nord et les nombreux bateaux français qui sont avec nous à Viveiro nous disent qu'ils ont ce temps là depuis début mai, même sur la cote sud de la Galice....

Petit retour en arrière depuis le précédent blog de Brest : nous aurions dû etre en Espagne depuis près d'une semaine et nous avions effectivement commencé la traversée mais au bout d'une soixante de miles, nous avons  regagné la cote française car la mer était trop dure et les fichiers grib nous annoncaient une traversée chahutée...



Passage du Raz de Sein par une bonne brise d'Ouest

 

 

Belle houle! la vieille et la Plate, les deux phares du raz 

Tevenec, qui déborde Sein

Donc nous nous sommes retrouvés dans le joli port de Groix , en attendant une fenetre météo pour traverser, et sommes descendus le long de la cote française jusqu'à Belle-Ile.


Arrivée à Groix après une nuit de mer.

Toujours à Brest

Nous sommes scotchés à Brest pour deux raisons: la première c'est notre panne d'ordinateur de bord que ns avons renvoyé à saint malo par chrono post et que notre informaticien doit en principe venir nous réinstaller demain mardi, la seconde c'est que ns avons raté la fenetre météo de la semaine derniere (à cause du crash de l'ordi) et que maintenant c'est du sud-ouest...pile sur notre route...

Nous en profitons pour faire un peu de tourisme...(oui, oui...)



la tour Tanguy, l'un des rares vestiges des bombarbements de la guerre




le port militaire et le chateau (vauban y a mis sa patte)
qui abrite le musée national de la marine




Et malgré une grisaille bien peu sympatique, nous avons hier fait un joli tour dans la rade et remonté l'Aulne jusqu'au pont de Terenez, en passant devant port Styvel, le cimetière des navires de guerre. Spectacle impressionant et presque lugubre que ces carcasses de métal rouillé, autrefois gloire de notre défense navale...et commandées par nos brillants amiraux. 


Bonne brise dans la rade : nous marchons à 8/9 noeuds par mer plate! que du bonheur!




le cimetière des navires de guerre



les eaux sont poissonneuses à coté de ces carcasses rouillées:les pêcheurs sont à l'oeuvre



des couleurs de gris qui se fondent dans la grisaille ambiante...






le pont de Térénez sur l'Aulne : nous remontons au moteur car
les vents sont bien capricieux dans les rivières.

 


L'abbaye de Saint Guénolé, dans la boucle de l'Aulne,  reconstruite dans les années soixante.
Crée vers 485 (??) elle fut désaffectée en 1793 et renfermait de nombreux manuscrits.



A Brest, temps gris et 25 noeuds au ponton...

 Nous sommes à Brest
depuis deux jours, après
de  très belles navigations,
toujours au vent arrière
par 10/15 noeuds,
venant de Trébeurden ,
via Batz et l'Abervrach
  



traversée de la baie de Morlaix


le plateau des Duons dans la baie de Morlaix



Entrée du chenal de Batz, la traversée du chenal à marée basse et par vent arrière demande une certaine attention, nous le remontons donc au moteur



retour de pêche dans le chenal de Batz





         




nous mouillons dans le port de Batz pour échouer à marée basse



une belle soirée se prépare



le sémaphore de Batz





Tour dans l'ile avec vue sur Saffire

  

Alain surveille l'échouage à marée descendante



une belle soirée, les barques s'inclinent doucement au gré de la marée descendante

départ au petit matin avec le phare de Batz dans la brume



coucher de soleil à l'Abervrach



le phare de l'ile vierge en route vers  l'Abervrach





 




Nous sommes à Trébeurden

Nous sommes donc partis de Dinard


départ de notre mouillage de Dinard à 8h

dimanche par un beau soleil et
un vent de NE qui nous a permis
d'atteindre Bréhat au portant en 6h
et d'essayer notre nouveau gennaker (voile de portant qui nous fait
avancer plus vite par petit temps).

A Bréhat, nous nous installons
comme d'habitude au
fond de la « Chambre » et
nous y sommes seuls!

et nous partons diner chez Michel qui n’avait rien trouvé d’autre à l’épicerie du bourg que des …homards….



apéro devant la Corderie sur la terrasse de Michel



Nous  restons à Bréhat toute la journée de lundi ;  c’était prévu, pour accueillir Eric qui devait débarquer du train dans l’après midi ; hélas il nous apprend le matin qu’il est bloqué par un vilain mal de dos et hélas empêché de nous rejoindre. A  défaut d'accueillir Eric pour la semaine, nous  déjeunerons sur le bateau avec Michel et Jany ; pas avec des homards mais avec une simple grosse salade et un crumble.

Matinée de bulle dans la "Chambre
"

Alain vérifie le mouillage

Et aujourd'hui nous sommes donc à Trébeurden après une matinée bien grise, un peu trop musclée, au cours de laquelle nous manoeuvrons sans cesse pour avaler 35 miles au vent arrière par 15/20 noeuds. Nous marchions à 8/9 noeuds! et nous nous avons été pris à froid dans la chenal de la Moisie par une grosse déferlante qui a copeusement arosé le barreur et inondé le cockpit....

A Trébeurden , ni les Pelpel ni les Mistral ne sont là hélas, et l'épicerie du bourg est bien pauvrement achalandés.... donc ce soir ce sera saucisses-purée... 

la plage de trébeurden à 6h du soir